LES INGREDIENTS TOXIQUES
L'épiderme des nouveaux nés est recouvert d'un enduit (le vernix caseosa) que l'on s'empresse-à tord- d'enlever dès la naissance. Cette protection naturelle devrait être préservée pendant encore au moins 24 hrs.
La peau des bébés est nettement plus fine que celle des adultes et la structure de la couche cornée (stratum corneum) et du manteau acide protecteur n'est pas encore stable, c'est pourquoi il est important de surveiller les étiquettes
La liste INCI est longue et/ou si vous y voyez des grosses lettres (PEG, EDTA, MIT….), sachez que les risques sont importants
Les huiles minérales (pétrolatum, vaseline, paraffinum liquidum huile de paraffine, glycérine de synthèse, microcristallina, isohexadécane, isoparaffin, ceresin…) qui proviennent de la distillation du pétrole. Très bon marché, elles ne fournissent aucun nutriment, accusées de boucher les pores, de créer de l’acné et d’empêcher la peau de respirer. Elles sont très utilisées dans la cosmétique classique en raison de leur usage facile et stable.
Les alcools gras et solvants (Méthyl, Propyl, Caprylyl, alcohol, alcool cétylique, alcool Stéarique….) ils peuvent être irritants.
Les silicones (dimethicone, cyclométhicone, cyclopentasiloxane, terminaisons en « one » ou « ane ») ils apportent une douceur et une « glisse » aux cosmétiques. Ils sont partiellement occlusifs pour la peau et les cheveux regraissent beaucoup plus vite…
Les glycols (PEG polyéthylène de glycol, PPG polypropylène glycol, butylène glycol, laureth 7, ceteareth 20…) qui rendent la peau perméable et seraient susceptibles d’y faire pénétrer des corps étrangers. Ils favoriseraient boutons et points noirs.
Les agents moussants irritants : SLS (Sodium Lauryl Sulfate) et SLES (Sodium Laureth Sulfate), très irritants pour la peau.
Les EDTA (Ethylène-Diamino Trétra-Acétane) et son ersatz Etidronic Acid, sont classés irritants pour la peau, les yeux et les organes respiratoires.
Les sels d’aluminium présents dans les déodorants anti-transpirants, outre les réactions allergiques ils sont de plus en plus suspectés dans certaines maladies neuro-dégénératives (Alzheimer,….)
Les libérateurs de formaldéhyde (quaternium 15 et 18, polyquaternium, DMDM hydantoin, chlorphenesin, methylisothiazolinone…) : ce sont des allergènes de contact majeur qui peuvent être cancérigènes
Les perturbateurs endocriniens (-siloxane, -meticone, triclosan, phenoxyethanol, BHA…).
Nous n’avons listé que les principaux…